LA THÉORIE DU TRAUMATISME

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Le trauma est une  commotion  d’origine  externe, directe ou indirecte, qui modifie le Soi. Et la personne fonctionne avec une partie qui « inconsciemment sait et souffre, et une autre, toujours vivante, mais mécanique et insensible ». En thérapie, le clivage se retrouve : une partie peut raconter presque avec indifférence ce qui s’est passé, alors qu’une autre partie revit les événements dans un état de transe qui fait s’évanouir les revécus sans laisser un sentiment de conviction. Bien avant Arthur Janov et les débuts de la Thérapie Primale, Ferenczi a mis en place un protocole qui permet au patient de revivre ses traumatismes dans toute leur intensité et d’accéder au sentiment de conviction. Ferenczi pose la question des différents niveaux de conviction. Bien sûr, les événements du passé appartiennent au passé, mais le ressenti dans le présent des sentiments et des souffrances du passé, doit être traité comme faisant partie de la réalité présente du patient. Car, si l’analyste renvoie au patient que les événements qu’il mentionne ne sont que des images mnésiques, « il peut suivre notre pensée, mais reste coincé dans la sphère intellectuelle et n’atteint pas le sentiment de conviction ».

École ferenczienne

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