L’amitié

Le 7 avril 2022 sortira en librairie mon dernier essai : L’amitié.
Essentielle, constructive, fusionnelle ou toxique… Quelle part de nous se joue dans ce lien puissant ?

L’amitié nous est fondamentale. Et comme l’amour, elle reste souvent inexpliquée. Pourquoi sommes -nous « amis », de qui sommes-nous amis et qu’en attendons-nous ? Existe-t’il un moment privilégié, des circonstances particulières pour devenir amis, ou est-ce le fait de la chance ou du hasard, de la maturité ou de la nécessité ?
Comment réagissons-nous lorsque nous sommes blessés, en amitié ? Comment supportons-nous une rupture d’amitié, ou la perte d’un.e ami.e ?

La crise sanitaire nous a montré à quel point cette relation peut-être forte, indispensable, fragile aussi lors d’un éloignement, incertaine ou indestructible, évolutive, stabilisante, rassurante, fondatrice. Les études, les recherches, les questionnements sur l’amitié ne datent pas de 2020, loin s’en faut. Mais depuis la crise sanitaire, jamais ils n’ont été aussi nombreux, nous renvoyant à nos peurs et nos angoisses existentielles : la solitude, la finitude, le sens que nous donnons à nos actions et nos émotions.

Après trois essais parus chez Eyrolles (Les mères qui blessent, Les prisons familiales, Les séparations qui nous font grandir) et un vaste questionnement sur la toxicité des relations, les violences psychologiques et l’emprise (Victimes de violences psychologiques, Le Passeur éditeur ; Au secours je vais bien , Idéo et Tous toxiques, tous victimes, L’Observatoire), je me suis penchée sur cette question de l’amitié. Comment naît-elle et comment se construit-elle ? Que dit-elle de nous, que dit-elle de notre lien aux autres et de la place que nous nous accordons ? Ce lien qui nous permet d’exister au monde, de nous développer et de nous élever, mérite bien des soins et des attentions. Il est cette part de nous forte et fragile, sensible et durable, inextinguible, qui nous permet d’être.

À l’occasion de la sortie de ce livre le 7 avril, une soirée de lancement est prévue, le jeudi 7 avril, à 19h, à la librairie Les libres champs, 18 rue Le Verrier 75006 Paris.
Je serai heureuse de vous y retrouver.

L’amitié, Éditions Eyrolles, sortie le 7 avril 2022

De « Victimes de violences psychologiques… » aux « Prisons familiales »

En janvier 2016, je publie aux éditions Le Passeur ce livre, Victimes de violences psychologiques, de la résistance à la reconstruction.


Un livre qui est « chaleureusement » accueilli par ses lectrices et lecteurs. Qui, je le crois, a aidé à mettre un terme à des situations de violences intrafamiliales et/ou conjugales complexes.
Un livre qui, à la demande de l’éditeur, n’est plus édité depuis 2017.
Comme s’il fallait taire ce pour quoi le livre a été demandé, les violences psychologiques.
Devenu indisponible partout, il atteint d’ailleurs en occasion des prix parfaitement délirants sur les sites marchands (actuellement et sur l’un d’eux, il est à 134 € en occasion. N’importe quoi…).

Les éditions Eyrolles et mon éditrice, Elodie Dusseaux, que je remercie, m’ont proposé de rééditer ce livre en 2019, un an après avoir édité Les mères qui blessent. Il s’appelle désormais Les prisons familiales. Complété, remanié, il apporte un éclairage sur les violences intrafamiliales et conjugales, sur la maltraitance faite au conjoint – principalement les femmes, sur celles faites aux enfants, jusqu’à l’inceste. L’inceste et l’incestuel, car il ne faut jamais minimiser un climat, un contexte, un mode de fonctionnement, un système.


La violence familiale devient un système dont il faut comprendre les ressorts pour pouvoir s’en libérer.
La puissance du bourreau ne peut exister qu’en fonction des « réponses » que sa ou ses victime.s lui adressent. Comprendre cette puissance créée de toute pièce et imposée pour posséder et détruire est une étape dans la libération.

Je ne parle pas spécifiquement dans ce livre du pervers narcissique, mais de « l’emprisonneur », puisque je parle de prisons. De prisons physiques, psychiques, sexuelles, émotionnelles. Parce qu’il semble presque impossible de comprendre les violences psychologiques, je m’y attarde afin de tenter d’apporter un éclairage informatif et préventif, si ce n’est curatif.

En 2020, je sors aux éditions Eyrolles Les séparations qui nous font grandir. Sortir de prison, oui. Se séparer de ce qui était attaché à la prison en croyances, en convictions, en émotions, en ressentis, en loyauté contrainte est essentiel. Pour pouvoir se détacher, « rompre » avec des liens trop contraignants, trop invalidants, trop lourds pour pouvoir vivre.