« Mon âme ! Quand seras-tu donc bonne et simple, sans mélange et sans fard ? (…) Quand seras-tu pleinement satisfaite de ton état ? Quand trouveras-tu ton plaisir dans toutes les choses qui t’arrivent ? Quand seras-tu persuadée que tu as tout en toi ? »
Marc-Aurèle, Pensées
Le développement personnel, s’il est aujourd’hui cité et utilisé comme une technique et un progrès récents, datent, ainsi que le coaching, de l’Antiquité. Le coaching, qui n’est autre que la maïeutique de Socrate, est un des courants de pensée et une des applications que les philosophes grecs ont développés.
Pour ce qui est du développement personnel (DP), et ainsi que l’exprimaient les philosophes grecs, il est logique de devoir travailler à devenir et à rester un être humain. Cela relève d’une démarche personnelle : askesis, ou pratique régulière d’exercices spirituels ou philosophiques.
Si la méthode Coué est aujourd’hui vulgarisée, et devenue une expression, il ne faut pas oublier que Émile Coué (1857-1926), pharmacien nancéen, est considéré comme le père fondateur du développement personnel contemporain. Sa méthode, fondée sur La maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente, a pour but de développer les capacités de guérir ou de surmonter ses faiblesses psychiques en se basant sur la conviction que toute pensée occupant uniquement notre esprit devient vraie pour nous et a tendance à se transformer en actes.
Aujourd’hui, le DP est grandement diffusé par les médias, et la généralisation des recours aux pays. Les livres distillant conseillent et méthode pour retrouver une estime de soi, gérer son temps, apprendre à bien / mieux communiquer… inondent les rayons des librairies. Pour autant, la France a pendant longtemps méprisé ces ouvrages concernant le DP, à l’inverse des états-Unis, par exemple, où l’accomplissement et la transformation de soi sont des piliers de la culture de l’individualisme compétitif.