ALORS, COMMENT ÇA VA ?

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Question – réflexe, et réponse qui va de pair :

– Ça va ?
– Oui, ça va. Et toi ?

Et pourtant ce « ça va » peut dissimuler un « ça ne va pas, mais alors pas du tout ». À celui qui l’entend de l’induire, de le comprendre.

Si l’Homme moderne est capable d’envoyer ses congénères sur la Lune, il lui est bien plus difficile de communiquer avec son voisin. Retenu par l’éducation, les principes, la volonté de ne pas déranger, la peur d’être jugé, l’Homme moderne se mord la langue et retient ce qu’il pourrait dire.
Peut-être parce que la communication n’est pas une pratique enseignée. Peut-être parce que parler, simplement parler, n’est pas donné à tout le monde.

L’Analyse Transactionnelle (AT) est issue du travail du Dr Eric Berne. En inventant une grille explicative du comportement humain, il a voulu ouvrir ce champ de connaissances à tout un chacun, et non à quelques spécialistes. S’il n’a – presque – rien découvert, il a cherché à instaurer pour ses patients un savoir juste. On pourrait y voir une réorganisation des connaissances psychologiques nécessaires à la compréhension de chacun, et aux relations que nous entretenons les uns avec les autres.

L’AT est un outil de compréhension et d’évolution.
Compréhension des comportements humains. Compréhension de leur influence sur le comportement de leurs proches.

Ainsi, l’AT permet de répondre à toutes ces questions sur les relations interpersonnelles que nous entretenons. Lorsque nous nous interrogeons pour savoir pourquoi untel peut se montrer si bon, tout autant que si cruel, ou encore lorsque nous nous demandons pourquoi telle attitude de nos proches produit chez nous, systématiquement, la même réaction, l’AT permet d’y répondre.

SOURIEZ, VOUS ÊTES PHOTOGRAPHIÉ.

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« Non non, pas moi, n’essaye même pas ! Je te jure, je vais très mal le prendre ! Non mais tu as vu la tête que j’ai ? »  Qui n’a jamais dit ou pour le moins entendu ces suppliques et menaces lorsque l’appareil photo pointe son objectif ? Cet été, n’allez plus vous cacher. Soyez vous. Souriez, vous êtes photographié.

L’été arrive. Certains pensent à leurs vacances, d’autres à leur garde-robe, d’autres enfin à ce satané régime qui leur permettra de se faire bronzer sans le sentiment d’être difforme. Et surtout, de jolis souvenirs avec lesquels revenir! Mais… parce que, vous le savez, il y a souvent un mais, qui dit souvenirs, dit photos.

Oups. Enfer et damnation, il n’est pas question que vous vous retrouviez coincé. Les photos de vous, ce n’est pas que vous n’aimez pas ça, c’est que vous dé-tes-tez !

Vous vous trouvez une sale tête, votre sourire est en biais, vous avez le regard de travers. Ce pli sur le ventre qui n’était pas là l’année dernière, on ne voit plus que lui, vous êtes ridicule… Et toutes ces réflexions ne sont pas l’apanage des femmes. Combien d’hommes disparaissent derrière leur journal, sous l’eau, ou encore vont subitement se trouver un bricolage urgent à faire pour se soustraire aux clichés ?

La photo à peine prise, les voilà en train de bondir avec ce cri aisément reconnaissable : « Montre ! Montre ! » suivi du tout aussi reconnaissable mais bien plus strident « Efface-moi-ça-tout-de-suite ! »

À vouloir nous cacher pour éviter toute photo, nous finissons toujours par nous retrouver dans un coin de cliché… mais dans quel état ! Et encore heureux si nous ne râlons pas, une fois les vacances terminées, en disant : « Voilà, comme d’habitude, il y a des photos de tout le monde, sauf de moi ! »

Notre apparence, l’image que nous donnons et laissons de nous nous importe, et c’est bien normal. Nous voulons pouvoir montrer la meilleure figure, faire la meilleure impression, être « au top ». Et être « au top » n’est pas inaccessible… À condition d’accepter déjà d’être nous-même.

Quelques petits conseils :

–       En vous prenant en photo, il ne s’agit pas de vous ridiculiser, mais de conserver en image des moments privilégiés en famille ou entre amis

–       vous êtes le premier à sortir ne serait-ce que votre téléphone – magie de la technologie qui ne cesse de progresser – et à photographier tout ce (ceux) qui vous plait

–       au lieu de vous précipiter pour chercher LE défaut, quitte à exhiber la photo à bout de bras en criant: « ah ben voilà, je vous l’avais bien dit ! c’est affreux ! », regardez tout ce à quoi vous ne prêtez pas attention d’ordinaire, mais qui vous rend unique

–       vous n’êtes pas en train de postuler pour un emploi, de participer à un casting ou de faire votre book pour un défilé… sur la plage

–       vous aurez beaucoup de plaisir à revoir ces photos dans quelques mois, comme vous aimez regarder celles qui ont déjà plusieurs années. Les souvenirs remontent et avec eux les bons moments, les fou-rires, les instants précieux qui colorent la vie

–       être parano est inutile ; votre famille ou vos amis ne vont pas à votre insu vous transformer en star d’Internet

–       ils vous aiment. Ah, ça, ça peut paraître idiot. Pourtant c’est vrai. Ils vous aiment tel que vous êtes. Ce que vous voyez comme des défauts (physiques), vous êtes le plus souvent le (la) seul(e) à les voir. Apprenez à vous regarder d’un autre œil, non pas celui qui cherche la perfection, mais celui qui découvre le bien-être.

–       Et si vous avez encore des doutes, une petite promenade sur Internet ou dans les tabloïd peut faire du bien… Nos people préférés ont tous leurs petits et grands défauts, et nos Gala et autre Voici préférés ne se gênent pas pour nous les montrer !

Alors, plutôt que de vous privez de ces souvenirs bien agréables lorsque le soleil se cache et que les pulls redeviennent de saison, laissez vous faire, et… Souriez, vous êtes photographié !

 

OSEZ !

Nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à la peur, au doute, à l’incertitude.
Nous le vivons comme un frein, un empêchement. Nous nous sentons « incapable de… », « inutile ». Volontairement ou non, nous nous comparons aux autres. Et les autres semblent alors tellement plus forts que nous.

Ce sentiment peut se manifester à divers moments et dans diverses situations de notre vie, personnelle ou professionnelle. Lorsqu’il faut faire un choix, prendre une décision, faire le premier pas, mettre fin à une situation qui nous handicape… Nous voulons le faire, mais nous ne pouvons pas.

Ce petit film est un message, qui se résume en quatre lettres… Dare, en anglais, ce qui veut dire : « Osez » !

SE FIXER UN OBJECTIF

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Crédit photo Rodney Smith

Comment aller quelque part quand on ne sait pas où on va? D’où la nécessité, en amont, de définir clairement et précisément un objectif.

C’est la première fonction du coach : par l’intermédiaire du questionnement, il permet à son client de clarifier ce vers quoi il veut aller, à le mettre en mots simples et précis, et à vérifier que cet objectif est réaliste et atteignable dans le délai qu’il se fixe.

Comment définir un objectif

Nous avons souvent tendance à nous focaliser sur ce dont nous ne voulons plus et nous en oublions de réfléchir à ce que nous voulons à la place.

Il est indispensable de se poser un certain nombre de questions, dont voici quelques exemples, permettant de mieux définir l’objectif à se fixer, et à atteindre.

Qu’est-ce que je veux, exactement?
Qu’est-ce que ça m’apportera?
A quoi je saurai que j’ai atteint mon objectif?
De quoi ai-je besoin pour l’atteindre?
Quels sont les obstacles que je risque de rencontrer?
Y a-t-il des inconvénients, pour moi ou pour les autres, à atteindre cet objectif?

Il faut ensuite vérifier que l’objectif a un cadre précis: où, quand, pour quoi…
L’objectif doit être formulé à l’affirmative, de façon concrète. Sa réalisation ne doit dépendre que de celui / celle qui se l’est fixé.

Ne pas avoir d’objectifs, ou au contraire en avoir trop, entraîne une dépense d’énergie considérable. Pour éviter ces pertes d’énergie et de temps, il est nécessaire de définir un objectif précis.

On peut utiliser pour cela la méthode « SMART » qui est généralement définie par ces mots en anglais :

Specific (précis)
Measurable (que l’on peut mesurer)
Attainable – Actionable (approprié)
Relevant (réaliste)
Time-bound (avec un délai ou un objectif dans le temps)

Il faut ensuite clarifier sa réflexion afin de rendre l’objectif presque « palpable » :

Préciser l’objectif

La première question à se poser est donc la suivante :

Qu’est ce que je veux vraiment ?

Il est important de définir ce que l’on veut pour soi-même avec précision et d’utiliser uneforme affirmative (sans négation) et de préférence avec le verbe vouloir qui est plus fort que souhaiter ou désirer :  « je veux… »

Quel est le résultat précis à obtenir ? Comment est-il mesurable ? A quoi est-ce que je sais que mon objectif est atteint ?

Donner des chiffres lorsque c’est possible.

Poser le contexte

Est-ce que l’objectif ne dépend que de moi ?
Si oui, cela permet de se responsabiliser. Sinon, alors il faut bien organiser les ressources et anticiper les éventuels problèmes liés au travail en équipe.

Est-ce que l’objectif est réaliste ?
En visant trop gros, on est a peu près certain d’être déçu, et surtout on risque d’abimer son estime de soi. Avec le risque ensuite de perdre totalement sa motivation. Il est important de bien se connaître, d’être honnête avec soi-même.

Poser un délai

Quand est-ce que je veux avoir atteint cet objectif ?
C’est une question clé. Sans délai prévu, on risque de repousser l’objectif sans cesse. Avec un délai au contraire, on se met une pression qui permet d’être efficace, voire très efficace quand la date limite se rapproche. Mais une pression qui doit rester positive, sinon c’est que l’objectif n’est pas le plus approprié.

Une dernière chose : noter cet objectif précis sur papier. C’est évident pour beaucoup, mais il ne faut surtout pas passer à côté. En écrivant l’objectif, vous le fixer vraiment. Si vous ne l’écrivez pas, il y a des chances qu’il devienne ou redevienne vague dans votre tête avec le temps.

LA GESTALT THÉRAPIE

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Gestalt vient du verbe allemand gestalten, qui signifie “donner une structure”. Issue des travaux de Fritz Perls (psychiatre, psychanalyste allemand) et Paul Goodman (écrivain américain des années 1950), la Gestalt-thérapie s’inspire des courants psychanalytique, existentiel et phénoménologique prenant en compte la personne dans son entièreté avec son environnement.

La spécificité de cette pratique est la prise en compte de toutes les modalités : intellectuelles, physiques, émotionnelles, relationnelles et spirituelles, de notre présence à nous même, à l’autre et à l’environnement.

Dans ce contexte, la pathologie y est conçue comme une “maladie de la relation” à l’autre et/ou au monde. Il n’y a pas de “normal ou pathologique” mais la souffrance d’un être humain.
C’est ce dysfonctionnement de nos processus d’ajustement qui nous fait éprouver une souffrance, un enfermement, une insuffisance, le sentiment de subir notre vie ; cela peut générer des angoisses, des peurs, de l’ennui…. En essayant de faire autrement qu’à travers nos routines, nos fixations, etc…, nous pourrons nous remettre en mouvement, apprendre ou réapprendre à être acteur de nos changements, de notre vie.

Comment et quelle finalité ?

Cette approche est une analyse de la manière d’être présent à soi-même et au monde.
Son projet est d’aider la personne à remobiliser ce que ses expériences, son histoire, son éducation, un traumatisme,… aura figé de sa personne.

Le thérapeute va travailler, notamment sur ce qui se passe “ici et maintenant”, non seulement dans ce qui habite la personne – intellectuellement, émotionnellement, corporellement… – mais aussi dans ce qui se passe entre elle et le thérapeute, c’est-à-dire, dans la situation qu’ils créent ensemble.

Le travail se centrera beaucoup sur les processus utilisés par le patient,

  • comment je prends en compte mes besoins, mon environnement
  • comment l’ajustement que je mets en place est facteur d’épanouissement ou de frustration, malaise, angoisse, colère…
  • comment trouver une autre forme d’ajustement, respectueuse de mes besoins et de ma personne, en m’ouvrant à tous les possibles

Le but de la thérapie est d’élargir le champ de nos possibles, augmenter le sens de la responsabilité et de l’autonomie, réhabiliter le ressenti émotionnel souvent censuré par la culture occidentale et améliorer notre capacité d’adaptation à des êtres ou des environnements différents.