OSEZ !

Nous sommes tous, un jour ou l’autre, confrontés à la peur, au doute, à l’incertitude.
Nous le vivons comme un frein, un empêchement. Nous nous sentons « incapable de… », « inutile ». Volontairement ou non, nous nous comparons aux autres. Et les autres semblent alors tellement plus forts que nous.

Ce sentiment peut se manifester à divers moments et dans diverses situations de notre vie, personnelle ou professionnelle. Lorsqu’il faut faire un choix, prendre une décision, faire le premier pas, mettre fin à une situation qui nous handicape… Nous voulons le faire, mais nous ne pouvons pas.

Ce petit film est un message, qui se résume en quatre lettres… Dare, en anglais, ce qui veut dire : « Osez » !

CONFIANCE EN SOI ET IMAGE DE SOI

Le regard que nous portons sur nous-même, la façon dont nous nous voyons, n’est pas ceux que les autres portent sur nous.
Là où nous nous dévalorisons, d’autres trouvent en ce que nous considérons comme des défauts physiques majeurs, de la beauté, du sens, un attrait.
Le regard de l’autre est donc essentiel. Il ne faut jamais hésiter à demander à ses proches ce qu’ils pensent… Soyons bienveillants avec nous-même. Nous le valons bien.

Cette publicité Dove en est un parfait témoignage.

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GESTION DES CONFLITS

duel

Qu’est-ce qu’un conflit ? C’est un antagonisme, c’est-à-dire deux forces en opposition. Les conflits peuvent survenir en entreprise, au sein d’un couple, entre parents et enfants, particulièrement à la période délicate de l’adolescence.

Au cours de notre vie nous traversons des périodes difficiles tant sur le plan professionnel que personnel. Nous nous retrouvons dans des situations qui peuvent nous déstabiliser, nous rendre plus vulnérables, nous amener à nous interroger sur les solutions qui s’offrent à nous : subir, être passif, agir… Et nous savons que des relations conflictuelles génèrent nos mauvaises humeurs qui sont nocives non seulement pour nous mais aussi pour notre entourage.

Vivre le conflit de manière constructive et bien accompagnée, c’est le voir comme un désordre momentané permettant de construire l’ordre par la créativité.

Le conflit naît toujours d’un désaccord entre deux parties.

Ce désaccord peut alors faire naître :

  • La fuite : chacun abandonne la discussion et s’en va de son côté en comprenant que l’autre partie ne changera pas d’avis.
  • L’impasse : la discussion n’aboutit pas chacun tentant de prendre une position dominante. Soit l’autre se soumet et la discussion cesse, soit l’autre surenchérit et le ton monte créant le conflit.
  • L’éloignement mutuel : en l’absence d’un quelconque dialogue possible entre deux parties, chacun s’éloigne. Le conflit reste en sommeil et l’évitement ne résout pas le problème où la situation conflictuelle reste latente.
  • Le harcèlement moral : lorsqu’un conflit est résolu en apparence mais que l’un des deux acteurs garde néanmoins une certaine rancœur et ne parvient pas à lâcher-prise de ce qui s’est passé, il peut se produire un phénomène de harcèlement moral. Pour se venger d’une situation où il estime avoir été lésé, il va harceler moralement l’autre partie.

Pour gérer un conflit, il vaut mieux fonctionner sur le mode gagnant-gagnant et non pas gagnant-perdant.

Ainsi, trouver une solution à un problème entre deux personnes n’est valable que si chacun y trouve son compte. Si l’un des deux est lésé, la solution n’est pas la bonne.

  • Savoir écouter : les conflits naissent souvent d’un manque d’écoute. L’une des deux parties se concentre sur ce qu’elle a à dire, mais oublie d’écouter ce que l’autre en pense. Beaucoup de conflits naissent d’un manque d’écoute.
  • Apprendre à s’exprimer sans agressivité : lorsqu’un conflit éclate, c’est souvent parce que l’une des deux parties n’a pas su gérer ses émotions. Au lieu d’énoncer calmement les divers points divergents, elle explose en cris et l’autre surenchérit ou ne peut plus rien dire.

Les thèmes à aborder avec un coach sont :

– Quels sont les divers types de conflits que je rencontre le plus souvent ?

– Quelles sont mes valeurs fondamentales qui sont heurtées lors de ces conflits ?

– Quelles étapes je dois suivre pour résoudre un type de conflit ?

– Quelles attitudes je dois modifier chez moi ?

– Quelles stratégies je dois mettre en place pour résoudre mes situations conflictuelles ?

– Quels pièges je dois éviter ?

Le coach saura vous guider pour trouver toutes les réponses à ces questions et vous permettra de désamorcer vos conflits avant qu’ils ne vous nuisent.

Pour cela le coach vous aidera à adopter les comportements suivants :
Ne cédez pas à vos premières impulsions : elles ne sont pas réfléchies.
Écoutez votre interlocuteur : il n’a pas forcément tort. Mettez vous à sa place, vous verrez surement les choses différemment.
Conciliez votre opinion avec celle de votre interlocuteur : votre intérêt commun est de trouver un terrain d’entente
Restez honnête : la malhonnêteté finit toujours par rattraper ses auteurs qui n’en ressortent pas grandis.
Soyez humble : reconnaissez vos torts. Votre interlocuteur sera impressionné par votre capacité à vous remettre en question et ça lui donnera confiance pour poursuivre la relation avec vous.

STRESS ET CONCOURS

Le stress intervient lorsqu’un individu doit s’efforcer de s’adapter à un environnement qui lui est jusque-là inconnu. Les concours, quels qu’ils soient, sont sources de stress. On arrive sur un lieu inconnu, avec des gens inconnus et des jurys prêts à nous juger : quoi de plus embarrassant ? Le cœur qui cogne, le visage qui rougit, les mots qui ne sortent plus: autant de manifestations que présente le stress. Toutefois, il est nécessaire de différencier deux formes de stress : le stress normal, que tout un chacun rencontre lors d’une prise de parole publique par exemple, et qui se dissipe lorsque l’on passe à l’action, et le stress handicapant qui diminue les capacités de la personne concernée, et lui cause une réelle souffrance. C’est dans ce deuxième cas qu’il est essentiel de savoir comment gérer son stress et de s’exercer à le contrôler. C’est également dans ce cas qu’en plus des conseils que vous trouverez dans cet article, un coaching peut vous apporter les moyens de ne plus être sujet au stress. 

PRÉPARATION AUTONOME AU CONCOURS

Il est important de se préparer physiquement et psychologiquement avant un concours. Il s’agit d’un réel travail sur soi. Se préparer plusieurs mois à l’avance est donc essentiel pour acquérir un certain contrôle.

Préparez-vous intellectuellement : commencez à réviser au préalable. Par exemple, si vous passez des concours d’école de commerce, informez-vous sur l’actualité, plongez-vous dans une grammaire anglaise…Se préparer à l’avance représente plus de 60% de la gestion du stress, ce n’est pas négligeable. Vous vous sentirez plus confiant si vous maîtrisez un tant soit peu la situation intellectuelle.

Entraînez-vous avec l’aide de vos proches : demandez à un de vos proches de vous entraîner aux oraux. Par exemple, demandez-lui de vous donner un sujet d’actualité, préparez-le en vingt minutes et faites votre exposé face à lui. Réitérez cet exercice une à deux fois par semaine pendant un mois avant votre concours. Cet entrainement est loin d’être simple mais il vous apprendra à parler face à quelqu’un, dans un temps de parole déterminé.

Relativisez l’enjeu : ne pensez pas à la finalité de l’épreuve, concentrez-vous sur l’action. Si échec il y a, vous pourrez retentez les concours l’année suivante ou vous diriger vers une autre école. Rien n’est jamais perdu.

Soyez optimiste : mettez-vous dans la tête d’un gagnant, répétez-vous que vous n’êtes pas plus bête qu’un autre et que vous avez toutes vos chances d’être accepté(e) dans l’école qui vous intéresse.

Evitez d’en parler à tout votre entourage : parlez-en à vos parents ou à votre ami(e) mais évitez de le dire à tous vos amis. En effet,  le fait de mettre tout le monde au courant provoquera une pression supplémentaire. Si vous échouez, vous devrez le dire à chacun de vos proches et vous vous sentirez rabaissé(e). Faites plutôt le contraire : gardez ça pour vous et annoncez à tout le monde votre réussite finale ou taisez votre échec afin de ne pas remuer le couteau dans la plaie.

Inscrivez-vous au théâtre : même si cela prend un peu de temps, le théâtre permet d’acquérir une certaine confiance en soi et surtout, d’apprendre à gérer le trac et la timidité. Lors des cours de théâtre, on pratique souvent l’improvisation. Cet exercice peut impressionner au début mais il permet de gérer ses émotions, de se sortir des situations les plus embarrassantes et d’oublier sa gêne.

Les oraux : gérer son stress face au jury

Lors des écrits, les circonstances vous rassurent : vous êtes face à une feuille, personne ne vous juge en direct, vous n’avez pas peur de ne pas être à la hauteur. Mais quand vient le moment des oraux, vous paniquez : boule au ventre, nœud noué au fond de la gorge, rougeurs, démangeaisons, tremblements… vous avez beaucoup de mal à vous contrôler.

Apprenez à respirer : à chaque prise de parole, la respiration se bloque. Le cerveau n’est donc plus alimenté en oxygène et les fonctions intellectuelles sont limitées. Il est donc nécessaire de maîtriser quelques exercices respiratoires. Inspirez par le nez en gonflant le ventre (pendant 4 secondes), bloquez votre respiration (3-4 secondes)  puis expirez doucement par la bouche en rentrant le ventre. Entraînez-vous régulièrement afin de contrôler votre respiration lors du moment fatidique. N’hésitez pas à prendre votre temps pour respirer, même face au jury. Les examinateurs ont l’habitude d’avoir des personnes très angoissées face à eux et ne vous jugeront pas s’ils voient vos efforts.

Regardez le jury : ne regardez pas uniquement votre feuille, la table ou votre stylo. Même s’il s’agit d’un réel challenge pour vous, essayez de regarder le jury dans les yeux (au moins de temps en temps). Il est important d’attirer l’attention de l’examinateur, de lui donner envie de vous écouter. Ne soyez pas perturbé(e) si la personne qui vous fait passer l’examen bâille, mange, ou lit un journal : tout est fait pour déstabiliser le candidat, d’où l’importance de captiver son auditoire.

Relativisez : ne voyez pas le jury comme un monstre qui va vous manger. L’examinateur est une personne tout à fait normale, qui a une vie familiale ordinaire, qui fait des blagues pourries à ses enfants et qui s’est déjà pris des cuites. Considérez votre jury comme un allié qui va vous permettre de rentrer dans l’école choisie, non comme un bourreau qui va vous envoyer aux oubliettes. L’examinateur est aussi là pour passer un bon moment et cerner le candidat qui lui fait face : montrez-vous sous votre meilleur jour et n’oubliez pas de sourire !!

Gérez l’imprévu : si l’on vous pose une question que vous n’aviez absolument pas préparée, ne vous découragez pas. Vous pouvez demander de l’aide à votre jury : « qu’est ce que le populisme ? », le jury vous donnera une réponse et vous pourrez répondre correctement à la question posée au préalable. N’hésitez pas non plus à admettre votre ignorance, il vaut mieux ça plutôt que d’affirmer quelque chose d’entièrement faux !

APRÈS LE CONCOURS

En rentrant de votre journée éprouvante, détendez-vous : allez faire la fête, voyez vos amis, cessez de penser à votre journée. Ne vous basez pas sur vos ressentis : on a souvent l’impression d’avoir échoué mais un concours est un concours; il y a toujours meilleur mais aussi moins bon que soi. Difficile donc de faire des pronostics. Ne comparez pas vos réponses avec ceux qui ont passé le même concours : il n’y a pas une seule et bonne réponse possible et vous ne pouvez pas savoir qui a tort et qui a raison. Rien ne sert de se soumettre à une angoisse supplémentaire.