GESTION DES CONFLITS

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Qu’est-ce qu’un conflit ? C’est un antagonisme, c’est-à-dire deux forces en opposition. Les conflits peuvent survenir en entreprise, au sein d’un couple, entre parents et enfants, particulièrement à la période délicate de l’adolescence.

Au cours de notre vie nous traversons des périodes difficiles tant sur le plan professionnel que personnel. Nous nous retrouvons dans des situations qui peuvent nous déstabiliser, nous rendre plus vulnérables, nous amener à nous interroger sur les solutions qui s’offrent à nous : subir, être passif, agir… Et nous savons que des relations conflictuelles génèrent nos mauvaises humeurs qui sont nocives non seulement pour nous mais aussi pour notre entourage.

Vivre le conflit de manière constructive et bien accompagnée, c’est le voir comme un désordre momentané permettant de construire l’ordre par la créativité.

Le conflit naît toujours d’un désaccord entre deux parties.

Ce désaccord peut alors faire naître :

  • La fuite : chacun abandonne la discussion et s’en va de son côté en comprenant que l’autre partie ne changera pas d’avis.
  • L’impasse : la discussion n’aboutit pas chacun tentant de prendre une position dominante. Soit l’autre se soumet et la discussion cesse, soit l’autre surenchérit et le ton monte créant le conflit.
  • L’éloignement mutuel : en l’absence d’un quelconque dialogue possible entre deux parties, chacun s’éloigne. Le conflit reste en sommeil et l’évitement ne résout pas le problème où la situation conflictuelle reste latente.
  • Le harcèlement moral : lorsqu’un conflit est résolu en apparence mais que l’un des deux acteurs garde néanmoins une certaine rancœur et ne parvient pas à lâcher-prise de ce qui s’est passé, il peut se produire un phénomène de harcèlement moral. Pour se venger d’une situation où il estime avoir été lésé, il va harceler moralement l’autre partie.

Pour gérer un conflit, il vaut mieux fonctionner sur le mode gagnant-gagnant et non pas gagnant-perdant.

Ainsi, trouver une solution à un problème entre deux personnes n’est valable que si chacun y trouve son compte. Si l’un des deux est lésé, la solution n’est pas la bonne.

  • Savoir écouter : les conflits naissent souvent d’un manque d’écoute. L’une des deux parties se concentre sur ce qu’elle a à dire, mais oublie d’écouter ce que l’autre en pense. Beaucoup de conflits naissent d’un manque d’écoute.
  • Apprendre à s’exprimer sans agressivité : lorsqu’un conflit éclate, c’est souvent parce que l’une des deux parties n’a pas su gérer ses émotions. Au lieu d’énoncer calmement les divers points divergents, elle explose en cris et l’autre surenchérit ou ne peut plus rien dire.

Les thèmes à aborder avec un coach sont :

– Quels sont les divers types de conflits que je rencontre le plus souvent ?

– Quelles sont mes valeurs fondamentales qui sont heurtées lors de ces conflits ?

– Quelles étapes je dois suivre pour résoudre un type de conflit ?

– Quelles attitudes je dois modifier chez moi ?

– Quelles stratégies je dois mettre en place pour résoudre mes situations conflictuelles ?

– Quels pièges je dois éviter ?

Le coach saura vous guider pour trouver toutes les réponses à ces questions et vous permettra de désamorcer vos conflits avant qu’ils ne vous nuisent.

Pour cela le coach vous aidera à adopter les comportements suivants :
Ne cédez pas à vos premières impulsions : elles ne sont pas réfléchies.
Écoutez votre interlocuteur : il n’a pas forcément tort. Mettez vous à sa place, vous verrez surement les choses différemment.
Conciliez votre opinion avec celle de votre interlocuteur : votre intérêt commun est de trouver un terrain d’entente
Restez honnête : la malhonnêteté finit toujours par rattraper ses auteurs qui n’en ressortent pas grandis.
Soyez humble : reconnaissez vos torts. Votre interlocuteur sera impressionné par votre capacité à vous remettre en question et ça lui donnera confiance pour poursuivre la relation avec vous.

MAÏEUTIQUE ET QUESTIONNEMENT

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En philosophie, la maïeutique désigne l’interrogation sur les connaissances. Socrate parlait de « l’art de faire accoucher les esprits ». Méthode socratique repose  sur l’interrogation et se propose d’amener un interlocuteur à prendre conscience de ce qu’il sait implicitement, à l’exprimer et à le juger. C’est donc l’art du questionnement, qui permet de trouver sa vérité et ses réponses.

Le questionnement est l’outil principal du coach expérimenté ainsi que l’écoute des réponses qui sont données par les coachés.

À travers les questions, les réponses, et en s’appuyant sur la reformulation, le coach va petit à petit mieux  comprendre pour orienter vers des solutions ; cependant, c’est le coaché qui, tout seul, arrivera aux solutions, pour les déterminer, et les appliquer.

Les questions du coach professionnel peuvent paraître déroutantes au premier abord, mais elles trouvent tout leur sens quand on commence à y répondre.

Exemples :

– Comment expliquez vous que ce problème soit apparu ?
– En quoi ce que vous décrivez est un problème pour vous ?
– Est-ce que quelqu’un d’autre pourrait trouver cela aussi grave que vous ?
– Qu’est ce qui vous permet d’affirmer cela ?
– Que se passerait-il si vous agissiez différemment ?
– Quels conseils donneriez vous à une personne qui serez dans la même situation que vous ?

Il s’agit donc d’un échange entre le coach et son coaché, échange dynamique , dont l’axe principal est la « boussole du langage », idée développée par Alain Cayrol. Cette boussole permet :

– d’améliorer la qualité de l’information verbale émise par les interlocuteurs
– de retrouver l’information perdue en exprimant par des mots une expérience sensorielle
– d’identifier les distorsions, interprétations, suppositions… limitant la représentation
– de clarifier le langage de l’autre lorsqu’il est trop flou, de recentrer sur une idée ou un axe principal le cheminement de la pensée.

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Les questions s’articulent en fonction des informations recueillies et de l’objectif visé. Le recadrage est possible quand il y a respect de la réalité vécue ; il est donc indispensable de toujours revenir à l’expérience deu coaché.

DÉVELOPPEMENT PERSONNEL – LES ORIGINES

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« Mon âme ! Quand seras-tu donc bonne et simple, sans mélange et sans fard ? (…) Quand seras-tu pleinement satisfaite de ton état ? Quand trouveras-tu ton plaisir dans toutes les choses qui t’arrivent ? Quand seras-tu persuadée que tu as tout en toi ? »
Marc-Aurèle, Pensées

Le développement personnel, s’il est aujourd’hui cité et utilisé comme une technique et un progrès récents, datent, ainsi que le coaching, de l’Antiquité. Le coaching, qui n’est autre que la maïeutique de Socrate, est un des courants de pensée et une des applications que les philosophes grecs ont développés.
Pour ce qui est du développement personnel (DP), et ainsi que l’exprimaient les philosophes grecs, il est logique de devoir travailler à devenir et à rester un être humain. Cela relève d’une démarche personnelle : askesis, ou pratique régulière d’exercices spirituels ou philosophiques.

Si la méthode Coué est aujourd’hui vulgarisée, et devenue une expression, il ne faut pas oublier que Émile Coué (1857-1926), pharmacien nancéen, est considéré comme le père fondateur du développement personnel contemporain. Sa méthode, fondée sur La maîtrise de soi-même par l’autosuggestion consciente, a pour but de développer les capacités de guérir ou de surmonter ses faiblesses psychiques en se basant sur la conviction que toute pensée occupant uniquement notre esprit devient vraie pour nous et a tendance à se transformer en actes.

Aujourd’hui, le DP est grandement diffusé par les médias, et la généralisation des recours aux pays. Les livres distillant conseillent et méthode pour retrouver une estime de soi, gérer son temps, apprendre à bien / mieux communiquer… inondent les rayons des librairies. Pour autant, la France a pendant longtemps méprisé ces ouvrages concernant le DP, à l’inverse des états-Unis, par exemple, où l’accomplissement et la transformation de soi sont des piliers de la culture de l’individualisme compétitif.

JE T’APPELAIS MAMAN CHÉRIE – FICTION

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Emma passe tous ses étés, seule, chez ses grands parents. Poussée par le vide que creuse l’absence de sa mère, la petite fille lui écrit des lettres et des lettres. Au fil de cette correspondance, l’enfant se transforme et c’est une vie qui se dessine. Anne-Laure Buffet raconte la perte de l’innocence et, en filigrane, la force complexe des liens familiaux. Dans un style espiègle et tendre comme les bras d’une mère, l’auteur raconte la douceur ambiguë du monde de l’enfance. Ce roman épistolaire traite de manière sous-jacente de l’emprise et de la dépendance affective.

Disponible  sur Kindle

STRESS ET CONCOURS

Le stress intervient lorsqu’un individu doit s’efforcer de s’adapter à un environnement qui lui est jusque-là inconnu. Les concours, quels qu’ils soient, sont sources de stress. On arrive sur un lieu inconnu, avec des gens inconnus et des jurys prêts à nous juger : quoi de plus embarrassant ? Le cœur qui cogne, le visage qui rougit, les mots qui ne sortent plus: autant de manifestations que présente le stress. Toutefois, il est nécessaire de différencier deux formes de stress : le stress normal, que tout un chacun rencontre lors d’une prise de parole publique par exemple, et qui se dissipe lorsque l’on passe à l’action, et le stress handicapant qui diminue les capacités de la personne concernée, et lui cause une réelle souffrance. C’est dans ce deuxième cas qu’il est essentiel de savoir comment gérer son stress et de s’exercer à le contrôler. C’est également dans ce cas qu’en plus des conseils que vous trouverez dans cet article, un coaching peut vous apporter les moyens de ne plus être sujet au stress. 

PRÉPARATION AUTONOME AU CONCOURS

Il est important de se préparer physiquement et psychologiquement avant un concours. Il s’agit d’un réel travail sur soi. Se préparer plusieurs mois à l’avance est donc essentiel pour acquérir un certain contrôle.

Préparez-vous intellectuellement : commencez à réviser au préalable. Par exemple, si vous passez des concours d’école de commerce, informez-vous sur l’actualité, plongez-vous dans une grammaire anglaise…Se préparer à l’avance représente plus de 60% de la gestion du stress, ce n’est pas négligeable. Vous vous sentirez plus confiant si vous maîtrisez un tant soit peu la situation intellectuelle.

Entraînez-vous avec l’aide de vos proches : demandez à un de vos proches de vous entraîner aux oraux. Par exemple, demandez-lui de vous donner un sujet d’actualité, préparez-le en vingt minutes et faites votre exposé face à lui. Réitérez cet exercice une à deux fois par semaine pendant un mois avant votre concours. Cet entrainement est loin d’être simple mais il vous apprendra à parler face à quelqu’un, dans un temps de parole déterminé.

Relativisez l’enjeu : ne pensez pas à la finalité de l’épreuve, concentrez-vous sur l’action. Si échec il y a, vous pourrez retentez les concours l’année suivante ou vous diriger vers une autre école. Rien n’est jamais perdu.

Soyez optimiste : mettez-vous dans la tête d’un gagnant, répétez-vous que vous n’êtes pas plus bête qu’un autre et que vous avez toutes vos chances d’être accepté(e) dans l’école qui vous intéresse.

Evitez d’en parler à tout votre entourage : parlez-en à vos parents ou à votre ami(e) mais évitez de le dire à tous vos amis. En effet,  le fait de mettre tout le monde au courant provoquera une pression supplémentaire. Si vous échouez, vous devrez le dire à chacun de vos proches et vous vous sentirez rabaissé(e). Faites plutôt le contraire : gardez ça pour vous et annoncez à tout le monde votre réussite finale ou taisez votre échec afin de ne pas remuer le couteau dans la plaie.

Inscrivez-vous au théâtre : même si cela prend un peu de temps, le théâtre permet d’acquérir une certaine confiance en soi et surtout, d’apprendre à gérer le trac et la timidité. Lors des cours de théâtre, on pratique souvent l’improvisation. Cet exercice peut impressionner au début mais il permet de gérer ses émotions, de se sortir des situations les plus embarrassantes et d’oublier sa gêne.

Les oraux : gérer son stress face au jury

Lors des écrits, les circonstances vous rassurent : vous êtes face à une feuille, personne ne vous juge en direct, vous n’avez pas peur de ne pas être à la hauteur. Mais quand vient le moment des oraux, vous paniquez : boule au ventre, nœud noué au fond de la gorge, rougeurs, démangeaisons, tremblements… vous avez beaucoup de mal à vous contrôler.

Apprenez à respirer : à chaque prise de parole, la respiration se bloque. Le cerveau n’est donc plus alimenté en oxygène et les fonctions intellectuelles sont limitées. Il est donc nécessaire de maîtriser quelques exercices respiratoires. Inspirez par le nez en gonflant le ventre (pendant 4 secondes), bloquez votre respiration (3-4 secondes)  puis expirez doucement par la bouche en rentrant le ventre. Entraînez-vous régulièrement afin de contrôler votre respiration lors du moment fatidique. N’hésitez pas à prendre votre temps pour respirer, même face au jury. Les examinateurs ont l’habitude d’avoir des personnes très angoissées face à eux et ne vous jugeront pas s’ils voient vos efforts.

Regardez le jury : ne regardez pas uniquement votre feuille, la table ou votre stylo. Même s’il s’agit d’un réel challenge pour vous, essayez de regarder le jury dans les yeux (au moins de temps en temps). Il est important d’attirer l’attention de l’examinateur, de lui donner envie de vous écouter. Ne soyez pas perturbé(e) si la personne qui vous fait passer l’examen bâille, mange, ou lit un journal : tout est fait pour déstabiliser le candidat, d’où l’importance de captiver son auditoire.

Relativisez : ne voyez pas le jury comme un monstre qui va vous manger. L’examinateur est une personne tout à fait normale, qui a une vie familiale ordinaire, qui fait des blagues pourries à ses enfants et qui s’est déjà pris des cuites. Considérez votre jury comme un allié qui va vous permettre de rentrer dans l’école choisie, non comme un bourreau qui va vous envoyer aux oubliettes. L’examinateur est aussi là pour passer un bon moment et cerner le candidat qui lui fait face : montrez-vous sous votre meilleur jour et n’oubliez pas de sourire !!

Gérez l’imprévu : si l’on vous pose une question que vous n’aviez absolument pas préparée, ne vous découragez pas. Vous pouvez demander de l’aide à votre jury : « qu’est ce que le populisme ? », le jury vous donnera une réponse et vous pourrez répondre correctement à la question posée au préalable. N’hésitez pas non plus à admettre votre ignorance, il vaut mieux ça plutôt que d’affirmer quelque chose d’entièrement faux !

APRÈS LE CONCOURS

En rentrant de votre journée éprouvante, détendez-vous : allez faire la fête, voyez vos amis, cessez de penser à votre journée. Ne vous basez pas sur vos ressentis : on a souvent l’impression d’avoir échoué mais un concours est un concours; il y a toujours meilleur mais aussi moins bon que soi. Difficile donc de faire des pronostics. Ne comparez pas vos réponses avec ceux qui ont passé le même concours : il n’y a pas une seule et bonne réponse possible et vous ne pouvez pas savoir qui a tort et qui a raison. Rien ne sert de se soumettre à une angoisse supplémentaire.